L’upcycling, plus qu’une tendance, un nouvel art de vivre

Upcycling est un terme que l’on aperçoit de plus en plus souvent. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Qu’est-ce que cette nouvelle tendance zéro déchet ? C’est ce que nous allons tenter de vous expliquer aujourd’hui. Mais commençons par un peu d’histoire.

Ce terme anglo-saxon se traduit en français par « surcyclage » ou encore « recyclage par le haut ». Il a été utilisé pour la première fois il y a maintenant plus de 30 ans, dans les années 1990, en Allemagne. C’est Reiner Pilz, ingénieur, qui s’exaspérait du traitement des déchets dans son pays, qui a fait émerger ce concept, repris ensuite plus largement dans les années 2000.

Si le concept vient bien des pays développés, ce sont pourtant les pays émergents qui ont le mérite d’avoir mis ce concept en œuvre en premier. Principalement à cause du manque de moyens, l’upcycling y est une véritable nécessité pour maximiser l’utilité des objets du quotidien et allonger au maximum le cycle de vie des produits.

Mais alors, après avoir aiguisé votre curiosité, qu’est-ce donc exactement que l’upcycling ? Voyons maintenant quel est le principe de ce concept et quels sont ses leitmotivs.

Rien ne se perd, tout se transforme, le leitmotiv de l’upcycling

Qu’est-ce que l’upcycling ?

Si l’upcycling est une véritable nécessité dans les pays en voie de développement, il se pratique pour des raisons différentes dans les pays développés. Cette tendance a émergé d’un constat simple : nous vivons dans une société de surconsommation. Nous jetons certains de nos produits pour les racheter à l’identique, et l’obsolescence programmée fait partie de notre quotidien.

L’upcycling, c’est donc cela : arrêter de jeter à tout va et réutiliser des produits qui peuvent l’être. Mais attention, upcycling et recyclage ne sont pas tout à fait les mêmes concepts. Pour être recyclés, les objets et autres biens doivent être traités pour en extraire les matières premières à réutiliser.

Dans l’upcycling, les matériaux ou produits qui ne sont plus utilisés sont récupérés dans leur intégralité, afin de les revaloriser. Il peut s’agir de réparer les objets, de les réhabiliter ou de les revendre par exemple. C’est ce que l’on appelle l’économie circulaire. Cela fonctionne dans tous les domaines, que ce soit l’électricité, la mode, les objets de décoration…

Selon la théorie de l’upcycling, en parfaite adéquation avec le zéro déchet, le meilleur déchet est encore celui qui n’est pas généré. In fine, le but de l’upcycling est aussi et surtout de consommer de façon plus responsable.

Pourquoi l’upcycling séduit autant ?

L’enjeu de l’upcycling est double et c’est ce qui peut expliquer son succès. Le premier point positif est sans aucun doute les bénéfices que cela représente pour l’environnement. L’upcycling étant basé sur le principe du zéro déchet ou de réutilisation de l’existant, cela évite de créer de nouveaux produits, et donc de nouveaux déchets.

Et au-delà d’économiser le produit en lui-même et la pollution qu’il peut générer, on réduit aussi l’impact de fabrication. Car fabriquer un produit, c’est utiliser de l’électricité, ou bien de l’eau pour le fabriquer. Encore une fois, pas de fabrication, pas de pollution. CQFD.

Et qui dit, pas d’achat de nouveaux produits, dit, des économies ! Le deuxième point positif est donc pour votre porte-monnaie ! Il est évident que réutiliser un produit que l’on possède déjà ne coûte rien. Et s’il s’agit de se procurer un objet de seconde main, le coût est largement moindre que celui d’un produit neuf. Lire plus sur lamazuna.com