Comment accroitre vos chances de grossesse?
Il existe dans le désir d'enfant une dimension nettement biologique dont la privation peut entraîner de véritables phénomènes de manque et de frustration chez la femme. Lorsque chaque mois, vous essayez d'avoir un bébé (rapports sexuels non protégés), vos chances de grossesse ne sont que de 20%. Chez les femmes de 40 ans, ces chances sont réduites à 5%. Si vous ne parvenez pas à être enceinte tout de suite, vous pouvez sentir l'anxiété monter en vous. Nous sommes là pour vous donner des raisons d'être optimiste!
Le meilleur moment pour concevoir un enfant
Le meilleur moment pour concevoir un enfant est durant la "fenêtre de fécondité", c'est-à-dire la période de 6 jours se terminant le lendemain du jour de l'ovulation.
Si le fait de programmer un rapport sexuels à une heure ou une date précise devient source de stress dans votre couple, augmentez simplement la fréquence de ces rapports peu après la fin des règles, si vos cycles menstruels sont réguliers.
Si votre cycle menstruel a tendance à être irrégulier ou si la durée de votre cycle est supérieure à 35 jours ou inférieure à 21 jours, demandez à votre médecin de vous aider à calculer votre " fenêtre de fécondité "
Antécédents médicaux
Si vous ou votre conjoint pensez que vos antécédents médicaux peuvent être un frein à la procréation, vous devez aller voir un médecin absolument. Si vous avez moins de 35 ans et que vous essayez d'avoir un enfant depuis plus de 12 mois (ou si vous avez plus de 35 ans et que vous essayez depuis plus de 6 mois), demandez conseil à votre médecin. Souvenez-vous, le taux de fertilité baisse rapidement avec l'âge.
Maladies féminines pouvant nécessiter la consultation d'un spécialiste :
- Endométriose
- Menstruations irrégulières ou inexistantes (sans utiliser de contraceptif)
- Fortes douleurs abdominales au moment des menstruations
- Deux fausses-couches ou plus
- Antécédents de maladie sexuellement transmissible
- Antécédents d'infection pelvienne/génitale
- Intervention chirurgicale abdominale ou pelvienne subie antérieurement
- Trouble médical chronique (par exemple, diabète, hypertension, etc.)
- Antécédents de chimiothérapie ou de radiothérapie
Maladies masculines pouvant nécessiter la consultation d'un spécialiste :
Plusieurs pathologies peuvent avoir une incidence sur la fertilité masculine. Pour plus de renseignements sur les troubles indiqués ci-après, il est recommandé de consulter un spécialiste de la fertilité.
- Antécédents d'oreillons après le début de la puberté
- Antécédents de chimiothérapie ou de radiothérapie
- Antécédents de testicules non descendus dans l'enfance
- Intervention chirurgicale abdominale ou testiculaire subie antérieurement
- Antécédents de maladie sexuellement transmissible ou d'infection génitale
- Maladies chroniques (par exemple, diabète, hypertension, etc.)
Traitements médicamenteux
Divers médicaments, y compris certains produits courants utilisés pour le traitement des ulcères et de l'hypertension, peuvent avoir une incidence sur le nombre de spermatozoïdes présents dans l'éjaculât et sur la libido de l'homme (intensité du désir sexuel).
Vitamines et médecine douce
Le recours à la médecine douce, aux compléments alimentaires ou vitamines est de plus en plus médiatisé. Certains traitements de ce type prétendent augmenter la fertilité. La vérité est que les effets de la plupart des compléments et herbes médicinales sur la fertilité sont inconnus.
Néanmoins, revoir son alimentation et se lancer dans un programme de remise en forme peut parfois augmenter le potentiel de procréation de certains.
Lorsque qu’on souhaite avoir un enfant, l’alimentation doit aussi être prise en considération. Une femme qui a un désir d’enfant devrait prendre un supplément en acide folique, de préférence un mois avant la conception. Cette substance, indispensable pour prévenir les malformations et la non fermeture du tube neural (spina bifida), n’est pas présente en quantité suffisante dans notre alimentation. C’est la raison pour laquelle les gynécologues la prescrivent (0.4 à 5 mg/jour) à la femme enceinte jusqu’à la douzième semaine d’aménorrhée.
Yolande Jakin (Stagiaire)
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