Les 5 aliments à éviter en cas d’endométriose
Au minimum, une femme sur dix serait atteinte d’endométriose. Mais cela peut être plus important, car quand elles en parlent et se plaignent de leur douleur à leur gynécologue, on leur dit que c’est normal (mais ça ne l’est pas ), et ces femmes ne sont pas diagnostiquées.Elle est causée lorsque la muqueuse utérine (l’endomètre) se développe hors de l’utérus, colonisant d’autres organes. Par exemple vers le bas, sur le col de l’utérus, ou vers le haut, dans les trompes de Fallope ou sur les ovaires.
5 aliments à éviter en cas d’endométriose
1 – Le soja
Et les produits à base de soja comme le tofu, le « lait » ou boisson végétale de soja, ou encore certains produits végétariens…
Le soja contient des isoflavones, des composés naturels ayant des propriétés semblables à l’œstrogène et qui vont venir se fixer sur les récepteurs de l’œstrogène et donc engendrer les effets des œstrogènes.
2 – Le sucre
Et les produits sucrés et les produits trop raffinés.Des études chez l’animal ont montré qu’une alimentation trop riche en sucre ajouté provoque une augmentation de l’état inflammatoire. Des études sur l’Homme confirment également ce lien de causalité entre consommation excessive de sucre ajouté et augmentation des marqueurs inflammatoires.
Outre les sucres ajoutés, consommer trop de glucides raffinés conduit également à une inflammation chez l’Homme. Par exemple, une étude a montré que consommer 50 grammes de glucides raffinés sous forme de pain blanc a entrainé des niveaux de sucre dans le sang plus élevés mais aussi une augmentation des marqueurs inflammatoires !
3 – Les graisses saturées
Les acides gras saturés (AGS) sont plutôt à limiter dans notre alimentation. Mais il faut distinguer ceux à chaine courte et ceux à chaine longue car ces deux types ont des propriétés différentes.
Concentrons-nous sur les acides gras à chaîne longue, ceux qui favorisent et entretiennent le processus inflammatoire en encourageant la formation de prostaglandines pro-inflammatoires. On limitera donc les produits sources d’AGS comme la viande, le beurre, la margarine, le fromage.
4 – L’alcool
La consommation d’alcool augmente la fabrication d’œstrogène. Dans le cas de l’endométriose, on cherche à limiter les taux d’œstrogène donc on limitera la consommation d’alcool.
5 – La caféine
Cette dernière peut modifier votre taux d’œstrogène ! Et nous ne sommes pas toutes égales face à la caféine ! Donc soit à éviter, soit à favoriser dans le cas de l’endométriose…
Une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition vient de montrer que les femmes asiatiques ont des niveaux d’œstrogène plus élevés lorsqu’elles boivent 200 milligrammes ou plus de caféine par jour, soit 2 tasses de café. Pour les femmes blanches ayant consommé la même quantité, elles avaient tendance à avoir des taux d’œstrogène plus bas que celle qui n’ont pas bu autant de caféine.
Pour l’endométriose, l’effet recherché est de diminuer le taux d’œstrogène ! Donc l’étude a tendance à nous faire croire que pour les femmes blanches, il faut favoriser la consommation de café et pour les femmes asiatiques, il faut au contraire limiter sa consommation. À prendre avec des pincettes.
Florence Bayala
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