Diversification alimentaire: quels sont les risques?
La diversification alimentaire est une étape obligatoire dans la vie du nourrisson. Si en théorie, l’introduction progressive des aliments pour le bébé semble plus simple, les choses sont plus différentes en pratique. De petites erreurs diététiques peuvent causer de nombreuses affections qui nous sont parfois difficiles d’imaginer…
Diversification alimentaire: quels sont les risques?
Les erreurs diététiques
Le lait reste l'aliment essentiel durant les premiers mois après la naissance du bébé. Il contribue au développement et à la maturation des différents appareils de l'organisme du nourrisson.
La diversification alimentaire est généralement effectuée vers l'âge de 6 mois afin d'éviter les erreurs diététiques et pouvant être à l'origine de risques sur la santé du nourrisson. En effet, bien qu'encore immature, vers l'âge de 6 mois, le système digestif est prêt à commencer à digérer les divers aliments. D'où la nécessité d'une diversification progressive.
Les erreurs diététiques au cours d'une diversification alimentaire sont principalement liées à :
- Un manque ou un excès à certains éléments nutritionnels, aussi bien sur le plan qualitatif que sur le plan quantitatif (acides gras, fer, calcium, protéines, sodium…)
- L'administration de produits alimentaires contenant du gluten
- L'excès de sel et de sucre
- La diminution de la quantité journalière de lait
Les risques des erreurs diététiques
Les erreurs diététiques au cours d'une diversification alimentaire mal conduite sont responsables de certaines anomalies parfois difficiles à maîtriser. Les risques d'apparition de ces réactions sont encore plus élevés lorsque le bébé est né prématurément.
Les allergies sont les principales affections engendrées par une erreur diététique. Elles peuvent se manifester sous forme d'eczémas, d'asthme ou d'œdèmes et gonflements. On parle alors d'une allergie alimentaire. Le risque d'apparition des allergies sont d'autant plus augmentés que lorsque le nourrisson présente un terrain atopique. Dans ce cas, il est important de faire attention à certains produits alimentaires tels les œufs, les poissons, les arachides, le soja…
La maladie cœliaque est fréquente chez les nourrissons prédisposés lors de l'administration de produits alimentaires contenant du gluten.
L'excès d'apport en protéines, en aliments salés, en aliments sucrés peut être néfaste pour le nourrisson. En effet, les parents ont tendance à abuser sur ces produits pour améliorer le goût des aliments. Le risque d'obésité, de diabète et d'hypertension artérielle lorsque le nourrisson deviendra adulte, est élevé en cas d'erreur diététique lors d'une diversification alimentaire. Le lait de vache peut être responsable de ces maladies du fait de l'excès en protéines, en sodium, en potassium et en phosphore.
Même en cas de diversification alimentaire, le lait doit rester l'aliment essentiel et de base du nourrisson, afin de couvrir les besoins calciques, les besoins en acides gras essentiels et les besoins en fer. L'introduction d'autres aliments tend à diminuer la quantité journalière de lait dans l'alimentation, pouvant être à l'origine d'un déficit calcique et d'un déficit en fer. La carence en fer peut entraîner une anémie, prédisposant ainsi le nourrisson à un risque de retard staturo-pondéral, un retard de développement psychomoteur et à plusieurs infections respiratoires et ORL. Ainsi, le lait ne doit être ni diminué ni substitué par d'autres aliments.
Ainsi, un aliment nouveau doit être introduit de façon isolé, et ne doit être donné deux fois de suite afin d'éviter une éventuelle allergie (au moins une fois par semaine); cela permet également de connaître exactement l'aliment ayant causé une éventuelle intolérance.
Source : sante-guerir.notrefamille.com
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