Le travail de nuit augmente le risque de cancer du sein

On le sait : le travail de nuit n’est pas bon pour la santé! Et s’ajoute aujourd’hui à la liste des maladies qu’il favoriserait, le cancer du sein. Le cancer du sein s’ajoute à une liste bien longue où on retrouve la dépression, les troubles du sommeil, le diabète, les maladies cardiaques!

Le travail de nuit n’est vraiment pas bon pour l’organisme et les chiffres sont inquiétants : travailler de nuit augmenterait de 40% le risque d’avoir un cancer du sein, selon une étude menée sur 2 500 femmes par l’Institut National de la santé et de la recherche médicale.

Plus précisément que dit cette étude ?

Est ce que toutes les femmes qui travaillent de nuit sont concernées ? L’augmentation du risque est particulièrement marquée chez les femmes qui ont travaillé de nuit pendant plus de 4 années. Il l’est  aussi chez celles qui ont souvent alterné travail de nuit et de jour, et travaillé 3 nuits par semaine.  Ce qui est assez étonnant aussi c’est que les femmes qui ont travaillé la nuit avant leur 1ère grossesse sont encore plus à risque : chez elles le risque de cancer du sein est doublé.

Pourquoi ? Comment expliquer cela ?

Par les perturbations du rythme circadien, cette horloge interne qui contrôle l’alternance veille-sommeil et dont le rôle est aussi de réguler de très nombreuses fonctions biologiques. Des fonctions biologiques qui seraient donc perturbées !

Lesquelles par exemple ?

Par exemple, la prolifération cellulaire serait modifiée par les perturbations de rythme. Ou encore la mélatonine : l’exposition à la lumière, la nuit, supprime le pic de cette hormone qui a aussi des effets anti-cancérigènes. On sait aussi que les troubles du sommeil affaiblissent les défenses immunitaires. Et puis, pour les femmes qui n’ont pas eu d’enfants, le risque est doublé parce que les cellules du sein ne sont pas encore matures, elles le deviennent grâce à l’allaitement qui les rend plus stables.

Ouf ! Les hommes sont épargnés si je comprends bien !

Détrompez-vous, certaines études font état d’augmentation de risque de cancer de la prostate...mais ça on en parlera une autre fois !

 

Source: pourquoidocteur.fr