Entretien d`embauche : 5 questions auxquelles on peut se préparer

Si on ne peut pas tout anticiper à un entretien d'embauche, il y a quelques questions qui reviennent et auxquelles on peut s'attendre... Il n'y a rien à faire : les entretiens d'embauche sont une source de stress, que l'on soit coutumière de l'exercice ou pas. On a évidemment envie de se présenter sous notre meilleur jour (et d'avoir le job !), mais il y a beaucoup de paramètres qui nous échappent. Une chose est sure : bien se préparer permet d'être plus détendu.

Voilà 5 questions auxquelles on peut d'ores et déjà répondre, afin de pouvoir le faire de manière efficace et posée si elles sortent le jour J (et il y a des chances qu'on nous les pose) et d'éviter les erreurs.

« Pourquoi vous voulez ce job ? »

Cette question est posée pour connaître notre véritable intérêt pour le boulot, mais aussi pour savoir si on s'est bien renseignée avant de venir (en gros, est-ce un entretien « comme ça » ou a-t-on vraiment envie d'intégrer la boîte ?). On s'efforce donc de paraître vraiment intéressée, on mentionne quelques détails qui montrent qu'on sait à qui on s'adresse (on place par exemple l'extension des activités de l'entreprise quelques années auparavant qui justifie encore plus qu'on se sent légitime...). Sembler blasée est le meilleur moyen de ne pas avoir le job.

« Racontez-moi votre parcours »

On ne va pas se mentir, cette question est hyper importante. C'est l'occasion de souligner les points importants (et dont on est fière) dans notre carrière. On veille à être concise (l'interlocuteur ne s'attend pas à ce qu'on parle pendant 10 minutes) et surtout à vraiment se mettre en avant. En gros, on évite de parler des trucs sans importance (non, vraiment, ça ne sert à rien de mentionner notre brevet des collèges si on a un bac +5 derrière...) et on évoque les sujets qui peuvent peser dans la balance dans l'entretien.

« Quels sont vos points forts et vos points faibles ? »

C'est LA question à laquelle on pense quand on imagine un entretien, et le fait est qu'elle est souvent posée. Le défi, là, c'est de répondre de manière suffisamment honnête, tout en se valorisant. On évite donc de dire qu'on est tout le temps en retard (même si c'est vrai !), et on tourne les éventuelles critiques en points positifs : par exemple, si on n'aime pas la confrontation, on insiste sur le fait qu'on est très douée pour anticiper les conflits et les éviter. Futé !

« Quels sont vos hobbys en dehors du bureau ? »

Là, l'idée pour le futur employeur, c'est de voir si on a des centres d'intérêt en dehors du travail, autrement dit, si on est une personne normale avec qui il peut envisager de faire un trajet en avion par exemple. C'est donc bien d'avoir des choses à dire...

« Avez-vous des questions ? »

LA question piège ! Qu'on se le dise : ce n'est pas le moment de parler du salaire ou des congés, on paraîtrait trop intéressée. C'est au contraire l'occasion de montrer qu'on a étudié l'entreprise et/ou le secteur et de poser des questions comme si on travaillait déjà dans la boîte (« Sur ce point en particulier, je me demandais comment vous aviez pris la décision de... »). Et voilà, la plus maline, c'est nous !

 

 

Source: bibamagazine.fr