Ce fruit pourrait aider à mieux traiter les calculs rénaux

TRAITEMENT –Des chercheurs ont découvert qu’une substance du mangoustan pourrait prévenir l’apparition des calculs rénaux, responsables des coliques néphrétiques.

Explications: Et si l’insupportable douleur des coliques néphrétiques pouvait être évitée grâce à un fruit ? C’est en tout cas ce que suggère une nouvelle étude publiée dans la revue Nature. Selon les scientifiques, un extrait naturel du mangoustan serait efficace pour prévenir la formation d’un calcul, à l’origine d’une colique néphrétique. 

Près de 12% des hommes et 7% des femmes dans le monde sont concernés par les calculs rénaux. Ce petit "caillou" est souvent situé au niveau de l’uretère, se déplace et traverse la vessie ou l’urètre, avant d’être évacué dans les urines. Il cause une douleur aiguë chaque fois qu’il est coincé au cours de son trajet. Plus il est gros (5 à 10 millimètres), plus il a du mal à être expulsé spontanément dans les urines.

- Méthodologie : des tests en laboratoire
Les chercheurs de l’université de Houston (Etats-Unis) ont passé au crible un extrait du fruit : l’acide hydroxycitrique (AHC). Ces premiers essais ont été menés en laboratoire sur sept cobayes humains, comme l’explique TopSanté. Si les chercheurs ont pu élaborer un début de traitement, d’autres essais cliniques sont nécessaires.

- Ce que l'étude a démontré : l’AHC prévient la formation de calcul
Verdict : l’AHC présent dans certains fruits exotiques peuvent aider les calculs à se dissoudre avant de se retrouver coincés. Plus précisément, l’extrait s’est montré efficace pour empêcher les oxalates de calcium, ces cristaux responsables des coliques néphrétiques dans 90% des cas, de grossir.

- Ce qu'il faut en conclure : une piste prometteuse
"Nos premières recherches semblent très prometteuses. Si cela marche in vivo, l’AHC a le potentiel de réduire le nombre de malades atteints de calculs rénaux chroniques", explique Jeffrey Rimer, un co-auteur de l’étude. Le site Ameli estime en effet qu’il y a 15% de risque de récidive dans l’année qui suit une colique néphrétique. Ce risque passe à 50% dans les 10 ans.
Pour prévenir la formation d’un calcul, l’Assurance maladie recommande de boire deux litres d’eau par jour, voire plus en cas de fortes chaleurs ou si vous faites du sport. Du côté de l’alimentation, évitez d’avoir la main trop lourde sur la salière et limitez les aliments trop riches en gras trans (viande, produits laitiers, etc.)

 

Source : autre presse