Nous sommes 7,2 milliards d'habitants sur la planète

Chacun d’entre nous fait partie des 7 milliards 200 000 individus vivant aujourd’hui sur notre planète. Le dernier rapport des Nations unies estime le nombre d’habitants à plus de 8 milliards d’ici 12 ans, pour atteindre 9 milliards et demi d’ici 2050.

La moitié de la population mondiale se concentre dans 6 pays : la Chine, l’Inde, les Etats-Unis, l’Indonésie, le Brésil et le Pakistan. Sur le continent africain, elle devrait doubler pour atteindre près de 2 milliards d’habitants en 2050. Car c’est dans les régions en développement que la plus importante augmentation sera enregistrée. Le Nigeria, par exemple, devrait dépasser les Etats-Unis en rejoignant, à la fin du siècle, la Chine qui sera second, derrière l’Inde. Parmi les Etats les plus peuplés figureront encore l'Indonésie, le Pakistan, mais aussi la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, l'Ouganda et le Niger. Le continent africain comptera alors plus de 4 milliards d’habitants.

La fécondité, l'un des éléments essentiels
Si elle a baissé de façon générale ces dernières décennies, certains pays ont subi des chutes accélérées, notamment dans certaines régions en développement comme la Chine, l’Inde, l’Indonésie, l’Iran, le Brésil ou l’Afrique du Sud. Dans le même temps, les populations en Europe vont encore diminuer (14%) et donc vieillir tandis que celles du reste du monde augmenteront en moindre proportion. Enfin, l‘espérance de vie devrait continuer de progresser passant de 47 ans dans les années 50 au siècle dernier à 82 ans à la fin de ce siècle à ne pas confondre avec les années de vie en bonne santé qui sont, quant à elle, en baisse en France aujourd’hui.

Les femmes, en matière de santé, sont négligées
Sur les 100 millions de personnes qui ont actuellement un besoin urgent d’aide humanitaire, plus d’un quart sont des femmes, des adolescentes en âge de procréer. Les catastrophes naturelles et les conflits les empêchent d’accéder aux services essentiels pour leur survie. Trois décès maternels sur 5 surviennent dans des pays reconnus fragiles par le Fonds des Nations unies (à cause d’une guerre ou d’une catastrophe). Les services d’assistance actuels ne sont pas en mesure de porter de l'aide à toutes ces femmes. En 2015, les Nations unies ont reçu moins de la moitié des fonds qui lui étaient nécessaires pour couvrir leurs besoins essentiels en matière de santé sexuelle et procréative. Le développement doit être équitable et protéger les droits, notamment en matière de procréation conclue le rapport.

 

Source : rfi.fr