France : l'histoire tragique d'une Ivoirienne de 25 ans sauvagement tuée par son époux de 58 ans

Un homme de 58 ans a été mis en examen et écroué à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy, ce dimanche à Versailles, après le meurtre de Marie-France Osigre, commis jeudi dernier au Chesnay.

 

Cette jeune Ivoirienne de 25 ans avait été retrouvée, dans la matinée, lardée de cinq coups de couteau dans le dos, dans la cuisine de l’appartement de « tanti Claudine » qui l’hébergeait.

Alain, qui s’était rendu à la police, vendredi à Meudon (Hauts-de-Seine), en assurant qu’il était innocent, est passé aux aveux, samedi dans les murs du commissariat. Ce revirement est intervenu après que les enquêteurs de Versailles lui ont confié que les images de vidéosurveillance de la ville étaient accablantes. « Le film montre qu’il arrive sur les lieux du crime, au volant de sa voiture de location et se gare sur le parking de la résidence à 7 h 54 avant d’en repartir à 10 h 11 », précise une source proche de l’affaire.

Le quinquagénaire, originaire de Guadeloupe, devait se marier avec Marie-France, qui vivait clandestinement en France. Seulement, il soutient avoir appris que la jeune femme avait un autre petit ami. Il souhaitait avoir une explication avec elle. Et espérait toujours pouvoir convoler en justes noces avec sa promise. Les proches de Marie-France, eux, avaient confié aux enquêteurs que le pasteur s’était opposé à cette union. Et que la victime aurait mis fin à sa relation avec Alain.

Concrètement, le quinquagénaire est resté longtemps sur le palier à tambouriner à la porte avant que Marie-France ne lui ouvre finalement. La jeune femme et son futur époux se seraient disputés dans l’appartement avant de se rendre dans la cuisine. « C’est là que le sexagénaire se serait emparé d’un petit couteau à pain avec lequel il a porté plusieurs coups de couteau dans le dos de la jeune femme, rapporte la même source. Il assure que, lorsqu’il a quitté les lieux, Marie-France était encore en vie et même debout. » Elle serait donc décédée des suites de l’hémorragie causées par ces blessures.

 

Source : leparisien.fr