Grandeur et misères du village Ki-Yi d'Abidjan

Unique, mystérieux et prestigieux : ce village d’artistes, situé dans le quartier de la Riviera 2 à Abidjan, a fait émerger des pointures de la danse, de la musique, ou du théâtre ouest-africain, dont Boni Gnahoré, Bomou Mamadou, Dobet Gnahoré, Didi B ou Black K… Au mitan des années 80, l’écrivaine camerounaise WereWere Liking et une poignée d’artistes utopistes et déterminés, jettent les fondements de ce projet ambitieux : un centre d’excellence artistique et un lieu de vie communautaire

En quelques années seulement, le village panafricain acquiert une aura et une respectabilité sur la scène culturelle régionale et internationale. Mais, des années plus tard, certains résidents racontent aussi les dérives de la direction à l’encontre des artistes, mal considérés, et mal traités.

Davantage que les crises politiques, ce sont surtout ces graves difficultés internes qui viendront mettre un coup d’arrêt à l’utopie culturelle et panafricaine du village Ki-Yi.  …suite de l'article sur RFI