Renforcement des capacités des professionnels des médias et des réseaux sociaux sur la manière de communiquer sur les violences sexuelles 

Un atelier de sensibilisation, relatif à la communication sur les cas de violences sexuelles, a été organisé le 27 novembre 2019 par le Ministère de la femme, de la famille et de l’enfant (MFFE) à l’endroit des lanceurs d’alertes (groupe de bénévoles du secours, blogueurs, animateurs de réseaux sociaux). Le ministère, accompagné dans cette initiative par ses partenaires techniques et financiers que sont PNUD, Équipe d’experts, STOP RAPE NOW, UNFPA, REPMEL..., a choisi la salle CADHA (Coordination Africaine des droits de l’homme pour les armées) au Plateau pour abriter cette activité de sensibilisation au profit des animateurs d’organes de presse écrite, presse en ligne, de radio de proximité, des blogueurs, animateurs  des réseaux sociaux.

Une quarantaine de professionnels des médias a participé à cet atelier de formation portant sur le thème : « Violences sexuelles exercées sur les enfants : mobilisons-nous pour la tolérance Zéro» pour contribuer efficacement à l’amélioration de la qualité des publications sur les violences basées sur le genre (VBG), notamment les violences sexuelles exercées sur les enfants.

Cet atelier, s’inscrit dans le cadre de la 29ème édition de la campagne des ''16 jours d’activisme’’ sur les violences faites aux femmes et aux filles, qui se déroule du 25 novembre, dénommée Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au 10 Décembre 2019, marquée Journée des droits de l’homme, est l’occasion de dynamiser les actions visant à mettre fin à la violence contre les femmes et les filles dans le monde.

Au cours de ces échanges, l’accent est surtout porté sur la manière de communiquer qui doit être objective et efficace afin de protéger les victimes, disons ''les survivantes’’. Il s’agit principalement de ‘’Communiquer, dénoncer mais sans pour autant exposer la vie des victimes et de leurs familles pour lutter contre l’impunité, briser le silence et la stigmatisation…’’, explique les différents intervenants.

Étant entendu que le rôle des médias dans cette lutte est essentiel pour sensibiliser les populations et les acteurs à la vigilance et au respect des principes d’éthiques et de sécurité, il faut avec leur aide éradiquer définitivement ce fléaux qui a atteint des proportions importantes et préoccupantes aux conséquences néfastes aussi bien sur l’intégrité physique, psychologique des victimes et de leur familles que sur la société même en général.

Rappelons que le viol, les agressions sexuelles et physiques, le mariage forcé, les maltraitances, l’excision… sont également d’autres formes de violences basées sur le genre (VBG) et toute forme de violences faites contre le genre constituent une atteinte grave aux droits fondamentaux passibles de peines d’emprisonnement et de sanctions selon la gravité des faits.