10 peurs courantes de femmes enceintes (et comment les relativiser)

Une fois l’euphorie de la nouvelle grossesse passée, de nombreuses questions envahissent les futures mamans. Ces craintes sont courantes, voire légitimes pour certaines, mais Magicmaman va tenter de vous rassurer!

Peur n°1 : Je stresse trop… et ça fait du mal au bébé

Comment relativiser ? Entre les hormones, la fatigue, les préparatifs pour l’arrivée du bébé, vous vous sentez un peu stressée… et c’est tout à fait normal quand on attend un enfant. Mais ce n’est pas parce que vous êtes un peu plus angoissée qu’à l’accoutumée que votre bébé va aller mal. Plusieurs études montrent que le stress pendant la grossesse a un impact minimal sur la santé de l’enfant. Un gros choc émotionnel comme la perte d’un emploi ou un décès dans la famille peut potentiellement augmenter les risques d’accouchement prématuré, mais tout dépend de la manière dont la future maman va gérer la situation. Il faut vous économiser et éviter tout stress inutile : vous pouvez écrire dans un journal, organiser une aprem détente avec vos amis ou prendre le temps de vous confier à votre conjoint.

Peur n°2 : faire une fausse couche

Comment relativiser ? Environ 15 % des grossesses se terminent par une perte embryonnaire dès les premières semaines, les plus précoces passant souvent inaperçues car les femmes n’étaient pas au courant de leur grossesse. En général, les fausses couches se répètent chez 1% des femmes. Mais il ne faut pas pour autant vivre dans cette crainte. Autour des six semaines, lorsque le médecin peut entendre le premier battement de cœur, les risques de fausse couche chutent à moins de 5%. Qui plus est, une fausse couche prévient souvent une grossesse qui n’aurait pas pu aller à terme. Cela protège donc le fœtus et vous ne pouvez pas la prévenir, mais simplement limiter les risques en arrêtant de fumer, boire de l’alcool ou réduire la caféine.

Peur n°3 : Et si j’avais des complications comme du diabète gestationnel ou une pré-éclampsie ?

Comment relativiser ? Le risque de développer une hypertension artérielle gravidique (ou pré-éclampsie) se situe autour des 5 à 8% et cela se rencontre le plus souvent chez des femmes qui n’ont pas 18 ans ou au-delà de 35 ans. Il ne faut cependant pas minimiser les risques mais un suivi rigoureux chez votre médecin et les spécialistes vous permettra d’aborder sereinement votre grossesse. Au moindre doute ou petit symptôme, il ne faut pas hésiter à en parler. De même pour le diabète gestationnel : si vous êtes concernée, un bon suivi vous évitera sans problème toute complication.

Peur n°4 : Et si mon bébé avait un problème à la naissance ?

Comment relativiser ? Comme chaque future maman, vous retenez certainement votre souffle à chaque contrôle médical prénatal jusqu’à ce que le médecin vous dise que votre bébé est en bonne santé et se développe bien. C’est normal, mais il faut vous dire que seuls 4% des bébés ont une anomalie de naissance… Et cela inclut certaines maladies graves mais surtout des centaines et des centaines de petits défauts qui n’auront pas de conséquences sur la santé de l’enfant. Pour protéger au mieux votre enfant, pensez à prendre vos vitamines et l’acide folique. Par ailleurs, en informant le plus précisément possible votre médecin sur les antécédents familiaux en terme de santé, il saura vous informer au mieux sur les risques potentiels.

Peur n°5 : je vais avoir mal pendant l’accouchement, je ne vais pas y arriver

Comment relativiser ? Combien de temps cela va durer ? Vais-je supporter la douleur ? Stop ! Pour commencer, réalisez que les femmes sont passées par là depuis la nuit des temps, donc pourquoi VOUS vous n'y arriveriez pas ? Parlez de votre crainte à votre médecin, il vous expliquera toutes les différentes possibilités pour vous éviter de souffrir au maximum. En effet, beaucoup de femmes ont désormais recours à la péridurale, qui anesthésie les nerfs et inhibe pas mal de douleurs. Ensuite, tout dépend de votre tempérament... Si vous avez besoin d'être sur-informée pour être rassurée, parlez-en avec les mamans autour de vous, demandez-leur comment ça s'est passé. Si au contraire vous préférez éviter le sujet, informez-en les gens autour de vous. Vous pouvez aussi consulter nos astuces pour surmonter la douleur pendant le travail.

Peur n°6 : ne pas arriver à temps à l’hôpital

Comment relativiser ? Cela n'arrive pas tous les jours, mais quand c'est le cas, la presse adore relayer ce genre d'histoires : accouchement dans un taxi, avec le chauffeur qui se transforme en accoucheur ou encore dans le train. Mais rassurez-vous : en général, entre la première contraction et la fin du travail, vous auriez presque le temps de traverser le pays en avion. En moyenne, le travail et l'accouchement durent entre 12 et 21 heures. Cependant, demandez conseil pour être en mesure de bien repérer les premiers signes de contractions et calculez le temps nécessaire pour effectuer le trajet jusqu'à l'hôpital. Vous pouvez également réfléchir à des itinéraires de secours pour être rassurée.

Peur n°7 : s’il arrivait quelque chose de très embarrassant pendant l’accouchement ?

Comment relativiser ? Vous avez sans doute entendu toute sorte d'histoires un peu gênantes qui se produisent en salle d'accouchement... notamment celle de déféquer pendant le travail. Et bien, c'est vrai : cela arrive, environ à 4 femmes sur 5, donc vous n'êtes pas un cas isolé. Alors oui, en salle d'accouchement, vous aurez une équipe nombreuse de médecins autour de vous, en train de fixer votre vagin comme s'ils attendaient le messie. Mais si vous êtes gênée, dites-vous qu'ils font ça plusieurs fois par jour, chaque jour de la semaine et toute l'année. A vrai dire, sur le moment vous ne penserez qu'à une chose : voir votre bébé arriver.

Peur n°8 : Je ne vais jamais perdre mes kilos de grossesse

Comment relativiser ? Chaque semaine vous voyez votre ventre devenir de plus en plus rond. Si vous trouvez ça beau la plupart du temps, vous ne pouvez pas vous empêcher de penser à l’après. Surtout quand vous voyez toutes ces stars retrouver leur ligne en quelques semaines. Un conseil : oubliez-les ! Concentrez-vous plutôt sur votre propre corps et commencez par faire en sorte que votre prise de poids pendant la grossesse soit raisonnable, entre 9 et 13 kilos en moyenne. Ensuite, dès que votre médecin vous l’autorise, reprenez l’exercice. Il faudra également faire attention à votre sommeil : une étude a montré que les jeunes mères qui dormaient moins de 5 heures avaient plus de mal à perdre du poids que celles qui font de meilleures nuits. L’allaitement peut également contribuer à une perte de poids plus efficace.

Peur n°9 : mes relations sexuelles ne seront plus jamais les mêmes

Comment relativiser ? En devenant maman, votre corps a subi des transformations, votre vie de couple aussi. Difficile de s'imaginer un retour à la normal... surtout sur le plan sexuel. Pourtant, ça va revenir ! Vous devez juste laisser du temps à votre corps pour se reposer et du temps aussi à votre libido de reprendre de plus belle. Effectivement, pendant les premiers mois, vous risquez d'avoir plus souvent envie de grappiller quelques minutes de sommeil par-ci, par-là, que de faire l'amour. Une fois que le médecin vous aura donné le feu vert, allez-y doucement... Cela pourrait faire un peu mal les premières fois (le lubrifiant va peut-être devenir votre meilleur ami !) Mais le corps est si génialement conçu qu'il va se remettre tout seul, peu à peu. Environ 70% des femmes estiment que tout redevient comme avant six mois après l'accouchement. Une fois que les muscles ont retrouvé leur tonicité, certaines mamans trouvent même que leurs relations se sont améliorés après l'arrivée de bébé. Si vous voulez, vous pouvez mettre en application l'un de nos conseils pour booster votre libido après bébé !

Peur n°10 : et si je n’étais pas une bonne mère ?

Comment relativiser ? Pour commencer, si vous vous posez cette question, c'est que vous vous souciez du bien-être de votre enfant. Si vous vous en souciez, c'est déjà un très bon début et cela signifie que vous allez tout mettre en œuvre pour y arriver. Alors, il n'y a pas de raison. Comme tout parent, vous aurez des moments de doutes, vous ferez des erreurs... Vous apprendrez en même temps que votre enfant.