Protéger et aider les enfants affectés par le VIH/SIDA

La perte d’un ou de leurs deux parents à cause du SIDA est l’une des situations dans lesquelles les enfants sont rendus vulnérables par l’épidémie. Un plus grand nombre d’entre eux vivent dans des foyers où les parents sont malades ou mourants, dans des foyers pauvres qui ont recueilli des orphelins et dans des communautés qui ont été déstabilisées par l’épidémie. Les écoles, les systèmes de soins de santé et autres réseaux d’aide sociale sont affaiblis par la disparition des enseignants, des agents de santé et autres membres de la communauté.


Selon le Rapport sur l’épidémie mondiale de SIDA de 2007, près de 11,4 millions d’enfants ont perdu un ou leurs deux parents à cause du VIH/SIDA en Afrique subsaharienne.

Les problèmes
Les enfants affectés par le SIDA courent de graves risques qui compromettent leur éducation, leur santé et leur bien-être. Ils peuvent être forcés de quitter l’école; leur foyer ne peut parfois plus leur procurer l’alimentation et les vêtements dont ils ont besoin; ils peuvent souffrir de l’angoisse, de la dépression et de mauvais traitements. Nous avons de nouvelles preuves alarmantes que les orphelins et les enfants vulnérables courent plus de risques que les autres d’être exposés au VIH.
La pauvreté demeure l’une des causes sous-jacentes de la vulnérabilité des enfants et des familles touchés par le SIDA. Par conséquent, de plus en plus de pays, par exemple, le Zimbabwe, le Malawi et le Kenya, explorent la possibilité d’offrir à ces familles des subventions monétaires qui sont ou non assorties de conditions. Ces expériences suggèrent que de telles mesures de protection sociale sont viables et d’un coût abordable. Il est de plus en plus patent que les enfants de moins de trois ans courent un risque plus élevé de tomber malades et de mourir s’ils sont orphelins, ou même si un de leurs parents est vivant mais séropositif. Il est important que ces enfants passent régulièrement des visites médicales gratuites.

La situation de nombreux enfants affectés par le SIDA pourrait nettement s’améliorer si les gouvernements élargissaient les services de santé et d’éducation à l’ensemble de la population. L’un des moyens de remédier aux disparités engendrées par l’épidémie de SIDA serait donc, pour les gouvernements, de soutenir les groupes exclus du système en instituant l’éducation pour tous, en supprimant, entre autres, les frais de la scolarité. Cette approche est conforme aux objectifs généraux de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU qui visent à s’attaquer aux facteurs qui accroissent la vulnérabilité à l’infection et à protéger leur santé et leurs droits.

 

Source : unicef.org

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