Quelles vitamines sont essentielles pour tomber enceinte ? 

Les problèmes d’alimentation ou les perturbations endocriniennes peuvent avoir un effet négatif sur la fertilité. Pour y remédier, la prise de vitamines prénatales peut vous aider, puisqu’elles préparent le corps à la grossesse et favorisent l’accumulation de nutriments nécessaires au développement du bébé. Faisons le point sur les différentes vitamines qui existent pour tomber enceinte.

Vitamine B9 (ou acide folique) : régule les cycles menstruels et soutient l’ovulation. C’est la vitamine qui fait l’unanimité auprès des spécialistes et qui fait l’objet d’une supplémentation quasi-systématique dès qu’une femme désire un enfant, deux mois avant la conception et peut être poursuivie tout au long de la grossesse. En plus de compléments alimentaires vous pouvez retrouver la vitamine B9 dans la levure alimentaire, le foie, les salades, les légumes verts, le maïs, les petits pois, le melon, le fromage…

Vitamine C : cette vitamine tonifie les glandes surrénales qui permettent la synthèse des hormones sexuelles,  en plus de contribuer au système immunitaire qui permet de préserver un bon capital santé pour la future maman. Vous la trouvez classiquement dans les agrumes mais aussi par le biais des poivrons, du radis, de la ciboulette fraîche, de l’ail, de la courgette, des fruits rouges, des fruits exotiques, du litchi…

Vitamine E : elle a une action directe sur la sphère génitale (en agissant notamment sur les douleurs menstruelles) et elle soutient les organes de reproduction. Vous la trouvez naturellement dans les huiles végétales, les oléagineux, les fruits secs, le beurre, le poisson…

Le fer : qu’il s’agisse de fer héminique (apporté par la viande et le poisson) ou minéral (d’origine végétale), il a été avéré que les femmes ont souvent des carences en fer. Or durant la grossesse, le fœtus constituera sa réserve ferrique et donc dès le début un stock sera nécessaire pour qu’il puisse y puiser. Heureusement, le métabolisme du fer s’adapte à la grossesse puisque son absorption augmente durant cette période et d’autant plus avec l’arrêt des règles (la fuite de fer est moins grande). Une supplémentation spécifique peut être recommandée s’il y a des risques d’anémie ou des taux d’hémoglobine et d’hématocrite trop bas. Attention, cependant à ne pas abuser de fer qui peut entrainer des effets secondaires (constipation, céphalée…) allant jusqu’à endommager les reins et le foie. Les crampes musculaires du début de grossesse peuvent être un des signes de carence en fer.

Le zinc : quand l’homme ou la femme sont en carence de zinc, leur taux de progestérone est faible. Ainsi pour rééquilibrer naturellement ce nutriment il vous suffit de consommer de la viande rouge, des moules, des huitres (avant d’être enceinte, les fruits de mer étant déconseillés pendant la grossesse), des oléagineux, des légumineuses (lentilles, petits pois…) …