L`huile de noix de coco finalement aussi nocive que l`huile de palme ?

Longtemps estimée comme préférable à l'huile de palme, l'huile de noix de coco présenterait en fin de compte une nocivité équivalente pour la santé. Alors que l’huile de palme affiche un capital séduction mis à mal au profit de l’huile de noix de coco, on apprend finalement, à la lumière d’une étude conduite par l’association américaine de cardiologie (AHA), que ces deux produits présenteraient une nocivité équivalente pour la santé.

Il est à rappeler que l’huile de noix de coco est notamment préférée à l’huile de palme de par l’impact négatif de cette dernière huile sur l’environnement. On lui prête ainsi une contribution notable à la déforestation des régions tropicales. Entre 1990 et 2010, selon les chiffres de l’association RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil), 8,7 millions d’hectares de forêt auraient été rasés pour permettre de cultiver à leur place des palmiers à huile. Au niveau sanitaire, le danger de cette huile se situe au niveau de sa concentration en acides gras saturés favorisant le risque cardiovasculaire.

L’huile de de coco favoriserait une hausse du “mauvais” cholestérol

L’étude récemment parue dans les colonnes de la revue Circulation (en anglais) indique toutefois que l’huile de noix de coco apparaît tout aussi néfaste pour la santé, en affichant ainsi une richesse à 82% en graisses saturées alors que le beurre n’affiche un taux de saturation n’étant “que” de 62%. Des effets nuisibles qui seraient particulièrement constatés en chauffant cette huile de noix de coco, rapporte Pourquoi Docteur ?. Et les auteurs de ces travaux d’estimer que l’huile de coco, tout comme celle de palme, favorise une élévation notable des taux de “mauvais” cholestérol, ou LDL.

Des composés cancérogènes produits par la cuisson

Pour l’AHA, l’huile de noix de coco serait donc à déconseiller, d’autant plus que sa cuisson ferait naître des composés cancérogènes. À la place sont recommandées les huiles végétales enrichies en graisses monoinsaturées telles que l’olive, l’amande ou l’avocat, ainsi que les huiles végétales riches en graisses polyinsaturées comme le tournesol, les pépins de raisin ou encore les noix.

 

Source : Autre Presse