La Rwandaise Louise Mushikiwabo, soutenue par la France pour sa candidature à l’OIF

Emmanuel Macron s’est dit favorable à la candidature de Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, à la tête de l’OIF, à l’issue de la rencontre avec son homologue Paul Kagame, ce 23 mai à l’Élysée.

L’élection prévue les 11 et 12 octobre prochains à Erevan, conforte désormais la candidature de Louise Mushikiwabo à la tête de de l’Organisation internationale de la Francophonie. En substance, « S’il y a une candidature africaine au poste de secrétaire générale de la Francophonie, elle aurait beaucoup de sens. Si elle était africaine et féminine, elle aurait encore plus de sens. Et donc, je crois qu’à ce titre la ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, a toutes les compétences pour exercer cette fonction (…). Je crois qu’avoir une candidate africaine est une très bonne nouvelle. Et à ce titre, je la soutiendrai », a déclaré Emmanuel Macron.

C’était au terme des échangs, à l’Élysée, ce 23 mai, avec son homologue rwandais Paul Kagame. Quant à Paul Kagame, il a exprimé sa volonté de « contribuer à la Francophonie », en insistant sur le fait que « le Rwanda n’a jamais quitté l’organisation ».

Qui est Louise Mushikiwabo?

Femme politique, Louise Mushikiwabo voit le jour le 22 mai 1961 à Kigali au Rwanda. En effet, elle a fait ses études à l’université nationale du Rwanda à Butare.  Elle y obtient un diplôme d’anglais en 1984. Elle s’envole pour les Etats-Unis en 1990. Mariée à un Américain, elle revient au Rwanda en 2008. Ainsi, elle devient ministre de l’information. Puis, ministre des Affaires étrangères en 2009. Porte-parole du gouvernement depuis près de dix ans, Louise Mushikiwabo se présente comme un personnage clé du régime rwandais.

En plus, elle fait office de figure essentielle dans le projet de réformes porté par Paul Kagame à l’Union africaine. Un projet que le chef de l’État rwandais préside cette année. De même, Emmanuel Macron entend également collaborer avec cette organisation. L’élection qui aura lieu en Arménie dans 5 mois, vise la succession à Michaëlle Jean au poste de secrétaire général de l’OIF.

 

Source : crtv.cm