L'île Maurice rouverte aux voyageurs internationaux

L'île Maurice se rouvre complètement aux voyageurs internationaux, alors que 68% des 1,3 million d'habitants sont pleinement vaccinés et que 89% de la population a déjà reçu au moins une dose. Des taux parmi les plus élevés au monde.

Bonne nouvelle pour les touristes ! L'île Maurice a rouvert complètement ses frontières aux voyageurs internationaux, espérant relancer le tourisme, durement touché par des mois d'isolement du fait du Covid-19. "Cette réouverture est inévitable car 100.000 familles dépendent du tourisme pour vivre", a déclaré le Premier ministre adjoint Steven Obeegadoo, lors d'une conférence de presse jeudi. Affirmant que le pays était "bien préparé", il a précisé que 68% des 1,3 million d'habitants sont pleinement vaccinés et que 89% de la population a déjà reçu au moins une dose. Des taux parmi les plus élevés au monde.

En juillet, cette destination de vacances paradisiaque, connue pour ses plages et ses eaux turquoises, avait rouvert partiellement ses frontières pour la première fois depuis début 2020. Les touristes, obligatoirement vaccinés, devaient toutefois séjourner dans des "bulles de villégiature" pendant 14 jours avant d'être autorisés à s'aventurer plus loin, sous réserve d'un test négatif. Vendredi, de premiers avions en provenance de Dubaï, de Paris ou de Londres ont atterri à Maurice. Le mois dernier, l'île a été retirée de la liste des pays classés "rouge" par la Grande-Bretagne, mais les Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC) des Etats-Unis conseillent toujours aux voyageurs d'"éviter" le pays.

Selon le site du Centre de prévention et de contrôle des maladies de l'Union africaine (Africa CDC), Maurice avait enregistré 13.685 cas au 26 septembre, et la moyenne hebdomadaire de contaminations a nettement chuté depuis un pic en août. Le pays a recensé plusieurs dizaines de décès, même si le chiffre exact n'est pas clairement établi. Sheila Figaro, qui fabrique des poupées traditionnelles, est soulagée en ce 1er octobre. "Sans les touristes, nous ne sommes rien. Vivement le retour du travail, qu'on puisse recommencer à gagner notre vie comme avant le Covid-19", anticipe cette femme de 49 ans… La suite de l’article sur capital.fr