5 types de collègues toxiques et comment réagir

Le travail de bureau constitue souvent un environnement motivant et agréable pour progresser dans notre carrière. Mais parfois, on tombe sur un collègue toxique qui manque totalement de professionnalisme, de classe ou de retenue. Voici comment réagir.

La pie

Avez-vous déjà rencontré un collègue qui vous assomme avec ses discussions interminables, aussi bien dans les couloirs que durant les réunions? C’est un véritable défi de ne pas tomber dans le piège de ses monologues. Cette personne peut être gentille, mais ne semble jamais reprendre son souffle. «Il y en a qui ont besoin d’entendre le son de leur voix parce qu’ils ont le sentiment que personne ne les écoute», explique la travailleuse sociale clinicienne new-yorkaise, Sherry Amatenstein, auteure de How Does that Make You Feel? True Confessions From Both Sides of the Therapy Couch (2016). «Vous n’avez cependant pas à vous astreindre à l’écoute de ses confidences continues. Lâchez un profond soupir et faites-lui comprendre que vous devez répondre à une urgence et qu’il vous faut vous concentrer sur votre travail pour ne pas perdre votre emploi.»

L’insatisfait

Vous l’avez évité toute la semaine. Vous ne pouvez plus supporter ses plaintes et sa frustration inconditionnelle. De plus, il n’y a rien de plus déprimant et démotivant pour une équipe que de faire affaire à un personnage aussi cafardeux. Voici comment confronter cet éternel rabat-joie. Selon Sherry Amatenstein, «il ne sera satisfait (et encore!) que s’il réussit à entraîner tout le monde avec lui dans son gouffre. Pour sortir de ce cul-de-sac, essayez de lui faire comprendre que vous êtes désolé pour lui, mais que votre équilibre est important au travail et que vous ne pouvez vous permettre d’adopter une telle vision négative».

Le fainéant

Quoi de plus frustrant que de voir un ou une collègue se défiler à tout moment de ses obligations, alors que vous ne comptez plus vos heures pour réaliser les vôtres? Sherry Amatenstein conseille d’éviter à tout prix de vous mêler de ses affaires aussi longtemps qu’elles ne vous concernent pas, et d’essayer tout simplement de l’ignorer. «Si toutefois cela vient ralentir l’exécution de vos projets, expliquez-lui directement que vous allez indiquer au patron la part du travail que vous assumez et celle que votre collègue lui remettra. Vous pouvez ajouter que vous avez l’intention de terminer la vôtre pour 17h, et qu’il pourrait en faire autant.
Si la situation perdure avec ce fainéant, parlez-en en effet au patron en lui expliquant que vous vous partagez la tâche et confiez-lui que votre collègue semble mettre ses priorités ailleurs. Vous êtes bien d’accord pour continuer la collaboration, mais vous tenez à lui faire part de la situation afin de poursuivre constructivement et efficacement votre travail.»

La grosse brute

Le climat professionnel peut parfois rappeler celui de l’école, avec des adultes retors qui abusent de leur autorité. C’est le type d’individu qu’il faut absolument désarçonner sans attendre. «Ces brutes ont souvent été elles-mêmes victimes d’intimidation dans leur enfance. Prenez la situation en main. N’oubliez pas que vous n’êtes plus l’innocent écolier de 8 ans, et que cette personne dans votre milieu de travail est immature et profondément blessée pour pratiquer ainsi l’intimidation. Soyez vigilant et tenez-vous à l’écart. Si elle vous cible, ne tombez surtout pas dans son piège. Votre indifférence pourrait bien la faire renoncer à vous intimider et vous en débarrasser au détriment d’une autre victime», explique Sherry Amatenstein.

Le passif agressif

« Ce type de personnalité nocive cherche essentiellement à vous déstabiliser et à intoxiquer votre milieu de travail. Ce n’est vraiment pas intéressant d’avoir une telle personnalité dans son équipe. Gardez vos distances et n’entrez jamais dans son jeu. Établissez des limites et ne lui laissez pas voir qu’il ou elle vous fait suer, précise Sherry Amatenstein. Pour le passif agressif, la plus grande victoire est de sentir qu’il a prise sur vous. Souriez-lui, mais suivez votre propre chemin! »