Six maladies pour lesquelles le sport est bénéfique

Les premiers référentiels publiés par la Haute Autorité de santé (HAS) visent à faciliter la prescription d’activité physique dans six pathologies chroniques très fréquentes.

Obésité et surpoids

Si l’activité physique a un impact modeste sur l’amaigrissement, elle permet de limiter la perte de masse musculaire liée à un régime alimentaire. Elle entraîne aussi une réduction de la graisse abdominale, et donc du tour de taille. Des exercices d’endurance d’intensité modérée (de la marche), et du renforcement musculaire sont recommandés à raison de 150 minutes par semaine. La pratique devra par la suite être progressivement renforcée afin de prévenir la reprise de poids. «Il est important de souligner que les objectifs sont difficilement atteignables chez des patients obèses très déconditionnés physiquement», souligne la HAS. L’adhésion du patient peut être facilitée par l’utilisation d’un podomètre. Pour les personnes souffrant de douleurs articulaires, la natation, l’aquagym ou le vélo seront privilégiés.

Diabète de type 2

L’activité physique régulière réduit le risque de complications vasculaires du diabète. Elle améliore l’équilibre glycémique et réduit les besoins en insuline. Cet effet apparaît après une séance et persiste entre 4 et 6 heures. Il devient permanent en cas d’activité régulière. Il existe plusieurs contre-indications, dont une glycémie supérieure à 2,5 g/l au moment de commencer l’exercice.

Accidents vasculaires cérébraux

L’effet de l’activité physique en prévention primaire est prouvé. Associée à des changements de mode de vie (notamment des règles diététiques), elle permet aussi de réduire le risque de récidive. Après un AVC, la mise en œuvre d’une activité adaptée aux capacités réduit le handicap et améliore la qualité de vie. L’exercice physique a notamment des effets positifs sur la capacité du cerveau à se réorganiser après une lésion, et sur la faculté cardio-respiratoire. Plusieurs modes d’entraînement en endurance, réalisables sous forme de séances codifiées, ont montré leur efficacité: marche classique ou sur tapis roulant, cyclisme, natation. La durée (entre 10 et 60 minutes) sera adaptée à la tolérance du patient. Le niveau de risque cardio-vasculaire doit être évalué.…suite de l'article sur lefigaro.fr