Exposition « La Voix de l’Afrique » en Norvège : Pierre-Antoine GOHO, sous le charme de la beauté féminine

La subtilité créative que déploie maître GOHO Pierre-Antoine sur ses toiles n’a d’égale affinité qu’avec son énergie intellectuelle qui le convoite rigoureusement au sommet de sa dextérité légendaire. Entre les entrailles dialectiques de son art, le jeu émotif de sa sensibilité se veut une production animée par la présence très accrue de sa terre natale : la Côte d’Ivoire d’où le continent Africain.

Vu de manière sommaire, la thématique qu’aborde notre artiste serait un ensemble d’images dans des tons assez polychromés rappelant les zones climatiques de ce joyeux trésor. Dans une approche lyrique au sens du goût artistique et de ses pouvoirs, GOHO Antoine adopte un style très pur en construisant une mémoire collective, linéaire de notre quotidien au service d’objets usuels. Il invite le cognitif de la conscience que je nommerais, ici, comme une « conscience établie par les codes du pouvoir artistique » dans le corpus de mon assertion.

Ce fantasme fécondé de notre artiste retrace visiblement dans la quasi totalité de ses œuvres, un langage pictural propre d’une réappropriation de son « moi », laissant, sur le support toilé, jouir avec ivresse, dans toutes les cavités de son âme ensoleillée de talents. A cette phase de son engouement enthousiasmé, l’heure est au seuil de la création. Antoine GOHO invente alors un univers polyphonique singulier ou chantent les couleurs et l’hymne de la beauté féminine, dans une harmonie contrastée.

Ce rapport sonore féerique qu’il nomme « attributs de la beauté Africaine, alimente selon une rude vitalité, le cordon ombilical de l’oeuvre fusionnant avec médiation, son âme de purification d’artiste et le reste des consciences érigées sous forme de mémoires face à notre contemporanéité qui ne cesse de suivre son prochain.

Pour cette première édition de « La Voix de l’Afrique » en Norvège, GOHO Pierre-Antoine demeure très traditionnel dans ses touches et sa vision de recycler les vertus de la femme Africaine. Fervent croyant à l’exigence d’un terroir où s’enracine le langage pictural sous un angle compréhensif, il peut satisfaire son aura énergétique et se situer ainsi aux antipodes d’un Kandinsky ou d’un Kazimir Malevich. Artiste multicartes, nomade de la peinture, ce médecin des toiles, résidant aux Etats-Unis d’Amérique, sait rendre d’une intelligibilité l’esprit critique du « tout monde », en faisant hurler sur divers supports l’émotion des pigments.

L’élégance de son talent pictural demeure un des véritables porte-parole sur les sentiers de bien-être, tout en associant sa transmigration d’une part à l’expressivité et d’autre part à l’esthétique. Pierre Antoine Goho sait balader son imagination artistique partout où il peut puiser une inspiration créatrice. Comme il le souligne lui-même: « Toute œuvre, quelle que soit sa distinction sur les valeurs esthétiques, conçue par un fécondateur, doit dégager une poétique admirable et surmonter les contraintes qui lui sont étiquetées afin de lui décerner un vibrant témoignage sur l’origine de sa fécondité créatrice.

Ces toutes dernières toiles, en parfaite collaboration avec cette essence spirituelle du sensoriel, secouent davantage tout aspect d’ordre académique, s’exclament avec hardiesse dans toutes les directions à la demande d’un nouvel éclairage à la déontologie des codes de fonctionnalité artistique : la naissance de l’extase dans une passerelle du sublime vers la quête du beau ». Une esthétique de l’intuition soumise à la gestuelle.

Il aspire au statut de « révolutionnaire sensoriel » en ce sens qu’il prend parti pour une figuration propre à sa fibre artistique. Une traçabilité de s’imposer une productivité soutenue, dite contemporaine. En somme une esthétique de l’intuition soumise à la gestuelle.

Qui est donc Pierre-Antoine GOHO ?

« Je suis originaire de la Côte d’Ivoire. Je mets mes sentiments et mes expériences dans l’Art abstrait car c’est là que se trouve mon intérêt. L’abstrait libère mon âme. C’est comme aller en voyage sans une carte et aucune destination. C’est à la fois une bénédiction et une malédiction pour l’artiste. Je ne sais jamais ce qu’une peinture finira par ressembler parce que je n’ai pas de références pour me guider. La peinture évolue à mesure que je peins. C’est un processus totalement créatif et c’est pourquoi je l’aime. Je considère une peinture complète quand l’émotion que je suis en train d’exprimer correspond aux pensées dans mon esprit. Je ne distribue pas de tirages ; cela garantit que les collectionneurs de mes œuvres ont une pièce originale et unique. De nombreuses heures sont dédiées à chacune de mes peintures et je les fais avec beaucoup d’amour. Permettre à mes admirateurs de comprendre mes peintures est ma première priorité. J’aime aussi comment ils interprètent à leur manière mes œuvres ».

Naissance singulière d’une esthétique

Ayant exposé dans tous les quatre points cardinaux du monde des arts, Pierre-Antoine livre quelques indices sur sa manière de voir la « création» sur « l’art de peindre ».

« Une peinture commence de manière intuitive. Mes inspirations viennent de nombreux endroits inattendus. Un voyage, une conversation ou un événement peuvent être sources d’inspirations. Mon travail est né de la nécessité d’exprimer des émotions, des pensées et des sentiments. Vous trouverez quelques images qui vous sont familières parce qu’elles sont de votre arrière-cour. Vous pourriez être à proximité d’une peinture inspirée par mon voyage en Thaïlande, Emirats Arabes Unis, France, Etats-Unis, Ethiopie, Kenya, Côte d’Ivoire ou n’importe où dans le monde. J’ai quelques images, les formes, les couleurs tout au long de mes journées que je peins. Je peins pour dépeindre la beauté du monde et l’environnement dans lequel j’habite en quelque sorte l’imagination me guide ».

Une technique mixte utilisée sur divers supports d’adaptation

Fanatique des pigments naturels ou chimiques, il travaille sur la toile, le bois, le contreplaqué, le papier et sur les cailloux.

« J’utilise la peinture à l’huile ou acrylique selon mon inspiration du moment. Même si la peinture acrylique est plus facile à appliquer et sèche plus vite, je préfère parfois faire un mixage pour tout juste le plaisir et pour partager avec mes admirateurs mes sentiments intérieurs. Ces raisons me persuadent de continuer sur ma lancée et de voyager pour apprendre davantage et d’accumuler des idées pour être plus créatif que jamais. L’art est mon centre et sans lui ma vie est déséquilibrée. Avec une formation en comptabilité, j’ai envie d’une activité plus tangible, physique et dimensionnelle. Dès que je prends un pinceau ce besoin est rempli ».

D’où lui vient cette fibre artistique

Depuis son tendre enfance, Antoine GOHO peint. « Je peins depuis mon enfance et de ma décision de rendre mon art public est motivée par ce désir de partager mon âme avec autant de personnes que possible ».

Un artiste connu à l’échelle internationale

Connu des grandes cimaises internationales, Pierre-Antoine GOHO poursuit son chemin par le biais de l’Art qu’il nomme philosophiquement « le voyage sans frontière » avec passion, amour et ferveur.

Mes tableaux et peintures murales se trouvent dans des collections privées dans l’ensemble aux États-Unis, France, Norvège, Kenya, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Finlande, Irlande et ailleurs dans le monde. Un style me limitera quant à la façon dont je m’exprime. Je n’ai pas un style particulier, parce que je ne veux pas m’emprisonner dans un style. Ne pas avoir un style est mon style. J’ai une technique qui évolue avec mon tempérament. Je crée tout sentiment que j’éprouve.

Une humilité croissante

Humble comme « l’humilité », notre artiste reste prédisposé à toutes les critiques pour encore aller de l’avant.

« Vous pouvez visiter ma page sur Facebook (Gohoart) pour apprécier mes peintures. N’hésitez pas à aimer ma page quand vous naviguez entre les pages. Toute critique est bonne parce que sans vos apports, je ne pourrai pas m’améliorer ».

Comme un bon vin, Pierre-Antoine GOHO se bonifie progressivement au fil des années à partir de vos conseils d’où les critiques.

Source : 100pour100culture.com