Le Réseau Ouest-africain pour l’édification de la paix (WANEP)  aux côtés des organisations de la société civile pour des élections apaisées

Le Réseau Ouest –africain pour l’édification de la paix (WANEP) a organisé un atelier de validation des indicateurs et d’identification des points chauds à l’attention de 10 organisations de la société civile. Cet atelier a eu lieu les 9 et 10 juin 2020 à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Financé par la Délégation de l’Union Européenne de Dakar, cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet suivi, analyse et atténuation de la violence électorale (E-MAM) mis en œuvre dans 7 pays de la sous-région ouest africaine. Ce projet, démarré en 2020 en Côte d’Ivoire, est à sa première phase et ce, en prélude aux élections présidentielles d’octobre prochain.

Aux dires des organisateurs, pour qui les élections apaisées sans violence demeurent un impératif, l'identification des points chauds reste une des activités à mener par ces 10 organisations de la société civile pour l’atteinte des objectifs du réseau.

« 10 organisations que nous avons sélectionnées en fonction de critères bien définis, seront membres du groupe de réponse. C’est-à-dire que ces 10 organisations sont des experts qui vont nous aider quand nous aurons fait le monitoring de la violence électorale. Ce groupe-là va prendre les données collectées sur le terrain en même temps que d’autres parties prenantes au niveau gouvernemental et autres pour analyser ces informations collectées par 150 moniteurs qui seront déployés sur le terrain; et définir quels types de réponses qui sera à même de contribuer à l’apaisement de la situation. Elles vont donc dans une première étape de leur engagement contribuer à valider les indicateurs. », explique Mme KAMARA Dayéré Mylène Epse SORO, coordinatrice nationale du WANEP.

Poursuivant, elle a expliqué que les 150 moniteurs joueront un rôle primordial sur le terrain afin que les points chauds soient bien identifiés sur la base de critères clairs. « Nos indicateurs, ce sont ceux que les 150 moniteurs sur le terrain vont utiliser pour collecter les informations et ces experts des organisations vont aider à identifier les points chauds. Pour pouvoir identifier un point chaud, nous avons plusieurs critères.”, justifie-t-elle.

20 points chauds seront retenus au terme de cet atelier prévu pour fin juin. 20 moniteurs recevront une formation au monitoring et à la connaissance des indicateurs de la violence. Les associations retenues pour participer à ce projet sont tous honorées car il est question de monitorer les élections en Côte d’Ivoire pour arriver à résoudre certains problèmes qui pourraient se positionner dans ces localités à points chauds pour des élections apaisées pour la cohésion sociale.