Condition de la femme : les bonnes pratiques ivoiriennes présentées en Ethiopie

Les bonnes pratiques dans le domaine de la protection de la femme ont été présentées en Ethiopie par la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Ly Ramata Bakayoko, rapporte une note d’information de son service communication, transmise, mardi, à APA.

La ministre s’est exprimée, vendredi, à la tribune du 15ème anniversaire du Protocole de Maputo que « la Côte d’Ivoire a ratifié en octobre 2011 et déposé l’acte de ratification le 9 mars 2012 ».

Selon Ly Ramata, le pays « depuis son accession à l’indépendance, a toujours consacré le principe de l’égalité entre ses citoyens, notamment entre les femmes et les hommes à travers sa Constitution ».

« Ce principe a été réaffirmé dans la nouvelle Constitution datant du 8 novembre 2016 dans laquelle l'égalité entre la femme et l’homme est consacrée », a souligné la ministre. Par ailleurs, la ministre en charge de la femme, a relevé  « les nombreux efforts qui  ont été faits et les progrès sont évidents dans de nombreux domaines ». « Concernant la protection des femmes et des filles contre les violences sexuelles y compris les mutilations génitales féminines par exemple, le gouvernement a adopté en 2014, une Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre (SNLVBG), qui accorde une place de choix à l’élimination des pratiques traditionnelles néfastes telles que les mariages précoces et les mutilations génitales féminines », ajoute la note d’information  citant Mme Bakayoko..

« L’égalité de rémunération et la lutte contre la discrimination dans l’emploi », ont également été présentées par l’émissaire du gouvernement ivoirien. Le Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique, ou Protocole de Maputo, a été adopté le 11 juillet 2003 par la 2ème session ordinaire de la Conférence de l’Organisation de l’Unité Africaine à Maputo (Mozambique).

Il  vient compléter cette Charte, en affirmant spécifiquement les droits des femmes en Afrique. Il énonce un certain nombre de droits humains, comme l’alimentation, la santé, l’éducation, la dignité, la paix. 

Il s’attache également à certaines inégalités entre les hommes et les femmes, condamne la discrimination à l’encontre des femmes, et statue sur l’héritage, la succession et les droits des veuves. Enfin, le protocole de Maputo condamne les mutilations génitales féminines et énonce le « droit à la santé et au contrôle des fonctions de reproduction » dans son article 14.

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