Le boudin noir : un véritable allié pour faire le plein de fer

 Le boudin noir recèle une teneur exceptionnelle en fer. De quoi solidement recharger ses batteries. Cette surabondance de fer (23 mg/100 g, soit près du double des apports journaliers recommandés !) s'explique par le fait que le boudin noir est fabriqué à partir de viande, de graisse et de sang (généralement de porc) et que le fer est un composant majeur du sang (globules rouges).

En cas de carence en fer, on parle d'anémie ferriprive, la forme la plus fréquente. Quels en sont les symptômes caractéristiques ?

- pâleur

- fatigue

- essoufflement

- fringales

- rythme cardiaque accéléré

- mains et pieds froids

- ongles cassants et perte de cheveux

- maux de tête

- vertiges, étourdissements

Souvent, les symptômes apparaissent progressivement, la perte d'énergie étant alors graduelle.

Une consommation régulière de boudin noir , une portion par semaine, c'est un bon rythme qui permet de consolider ses stocks de fer, dans le cadre d'une alimentation variée et équilibrée. On remarquera que le fer héminique (c'est-à-dire d'origine animale) est mieux absorbé par l'organisme que le fer végétal : on le trouve dans la viande, le poisson et les produits laitiers.

Le boudin noir est assez calorique (410 kcal/100 g) et il ne faut donc pas en abuser, d'autant qu'il contient pas mal de glucides (3 g/100 g) et de lipides (38 g/100 g). Ceci étant, il est également riche en potassium, en magnésium et en calcium.

Cet aliment est particulièrement conseillé aux personnes exposées à une carence en fer, comme les jeunes enfants (poussée de croissance), les femmes enceintes, allaitantes ou en période de menstruations (pertes abondantes), ainsi que les plus âgés.