Tour du monde des mariages : des pratiques étonnantes à découvrir !

Le mariage est un moment unique dans la vie qui officialise l’amour entre deux personnes et qui fait rêver de nombreuses filles depuis leur plus jeune âge. C’est une cérémonie qui se célèbre dans le monde entier, mais de différentes manières. Chaque pays possède sa propre culture et la cérémonie du mariage n’échappe pas à ses traditions. Un petit tour de voyage autour du monde s’impose donc. On y va!

Une semaine de noce!

Au Maroc, le mariage se prolonge de 3 jours à 1 semaine, cela dépendra de la famille ainsi que de la région. Les vêtements traditionnels, les rites, la musique ou encore les spécialités culinaires dépendront également du lieu du mariage, il sera conforme aux spécificités locales.

Les rituels traditionnels d’un mariage marocain sont le hammam qui est une étape obligatoire pour la future mariée accompagnée de ses proches avec un bain de lait purificateur. Il y a ensuite le henné, il s’agit d’une cérémonie appelée la beberiska qui a lieu la veille du mariage, le henné est censé apporter richesse et prospérité.

La « Berza » consiste à présenter la mariée aux invités le jour du mariage avec sa robe traditionnelle. La « Hdia » consiste pour la famille du marié à offrir des cadeaux à la mariée.

La mariée porte le caftan traditionnel, la tenue traditionnelle est de couleur blanche, mais tout au long de la soirée celle-ci pourra changer de tenue jusqu’à 7 fois. Le couple est porté jusqu’au lieu de réception sur un fauteuil appelé l’ « Amariya ». Le mariage traditionnel marocain dure plusieurs jours dans un esprit de communauté et solidarité afin de consolider le lien entre la famille et les amis de chacun des époux.

Deux maternités ou le divorce!

Au Sud-Soudan, les gens de la tribu Neur pensent que le mariage n’est pas complet tant que la femme n’aura pas eu deux enfants. Si elle ne le fait pas, le marié est en mesure de demander le divorce.

Des larmes sacrées venues de Chine

Les épouses et les filles du peuple Tujia en Chine ne font pas les choses à moitié. Un mois avant le mariage, la mariée doit pleurer pendant 1 heure tous les jours. Dix jours plus tard, la maman se joint l’épreuve, puis dix jours de plus et la grand-mère fait de même. À la fin du mois toutes les femmes dans la famille pleurent à côté de la mariée. Les célèbres pleurs des femmes issues de la famille de la mariée sont un signe de nostalgie. En effet, la promise appartient désormais à une autre famille. Il faut aussi savoir que les pleurs de ces femmes forment un chant.

Et si ton père te crachait dessus?

Eh oui! C’est ce qui se passe avec les Massai. Lors d’un mariage Massai au Kenya, il n’est pas rare de voir le père de la mariée bénir sa fille en crachant sur sa tête et sa poitrine avant de quitter le village avec son nouveau mari. Une façon de lui dire je t’aime et lui souhaiter tous ses voeux de bonheur certainement.

Porter un objet appartenant à sa mère

Du côté des Antilles, on trouve aussi certaines traditions à respectées lors de la cérémonie du mariage. La mariée doit porter un vêtement ou un objet appartenant à sa mère. Quant au marié, les poches de sa veste ne doivent pas être cousues. Il doit également porter un vêtement ou objet appartenant à son père.

Les flèches de Cupidon

En Chine, une coutume de la culture Yugur remontant à des millénaires demande au marié de tirer à l’arc trois flèches sur sa future compagne. Heureusement, pour le bon déroulement des événements et la mariée, les flèches n’ont pas de pointe. Si cette cérémonie est faite correctement, l’histoire voudrait qu’ils s’aiment pour toujours.

Le vol de chaussures 

Les mariages indiens sont connus pour être parmi les plus beaux et colorés au monde. Dans certaines parties du pays, le marié doit enlever ses chaussures avant d’atteindre l’autel. L’objectif pour sa future belle-famille est simple : voler les chaussures et les cacher le mieux possible. La famille de l’époux quant à elle, doit parvenir à protéger les souliers. Au cas où elle échoue et que le camp de la mariée parvient à mettre la main dessus, ils pourront exiger une rançon en échange de ses chaussures.

 

Yolande Jakin

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