Comment détecter le manque de sommeil et y remédier ?

Lorsque l'on dort trop peu, notre corps nous envoie des signaux très précis que nous décrypte Hope Bastine, psychologue du sommeil.

D’après Hope Bastine, psychologue du sommeil et ambassadrice de la marque de matelas Simba, notre corps nous envoie des signaux très précis dénonçant un manque de sommeil.

Des symptômes

- Vous avez faim en permanence : si le cerveau n’obtient pas l’énergie dont il a besoin via le sommeil, il ira chercher cette énergie ailleurs.

- Un manque de sommeil récurrent augmente la production de l’hormone de l’appétit.

- Vous grignotez souvent.

- Vous hésitez pour tout et pour rien : vous ne savez plus prendre de décision rapide.

- Vous oubliez certaines choses : il ne faut pas oublier que le sommeil aide à la consolidation de la mémoire.

- Vous êtes maladroit : la mémoire n’est pas la seule à être atteinte.

- Vous vous prenez soudainement beaucoup les pieds dans le tapis.

Des remèdes

Instaurer un rituel du coucher. Votre cerveau a besoin de se mettre dans le mood. Vous pouvez prendre un bain, lire, méditer...Beditate, comme disent les Anglais. Pratiquer la méditation allongé dans un lit est une façon de trouver le sommeil rapidement.

Éteindre ordinateur et portable au moins une demi-heure avant l’heure du coucher. Ces appareils dégagent une lumière bleue qui interrompt la fabrication de la mélatonine, l’hormone du sommeil.

Respirer des huiles essentielles de lavande. Elles apaisent. Certains parfument même leur oreiller avec quelques gouttes. Enfiler un pyjama de coton ou de soie. Les matières naturelles laissent respirer la peau et régulent la température du corps.

Manger ciblé. Certains aliments favorisent le sommeil. C’est le cas du kiwi, qui regorge d’antioxydants et de sérotonine. Cette dernière se transforme en mélatonine. Idem pour le blanc de poulet et les noix.

Baisser la température. Les experts recommandent une température ambiante de 18 °C dans la chambre. Et vous voilà partie pour 7 à 9 heures de sommeil...

 

Source: madame.lefigaro.fr