10 astuces pour devenir une maman zen!

Voici 10 astuces pour (tenter de) gérer sa tribu dans la sérénité et devenir enfin une maman Zen !

1- A parent calme, enfant calme  

A maman calme, enfant calme.

Si vous voulez lui apportez le calme, soyez vous-même le calme. Vous êtes le premier exemple dont s'inspire votre enfant. On ne peut exiger de son enfant ce que l'on est incapable de réaliser soi-même. Pour un enfant, ce que nous disons, pensons et faisons a valeur d’exemple. Leur besoin de nous admirer fait partie de leur besoin de sécurité.

Pourtant, harassée, stressée, on n’a souvent ni la patience ni le temps d’être pleinement attentifs à nos enfants. Eux sont fatigués, agités, en quête de repères qu’on a finalement de plus en plus de mal à leur donner.

Le calme est un outil qu’on peut cultiver au quotidien.

Pratiquer le calme ne signifie pas mimer l’impassibilité  ni se couper de ses émotions. 

Etre le calme est au contraire un appel à un retour à soi, une invitation à se questionner en profondeur. Qu’est-ce qui me met hors de moi quand mon enfant est insolent ou obstiné ? Pourquoi ai-je l’impression de devoir crier pour être entendue ?

A un enfant énervé, montrez des gestes mesurés, ralentissez vos mouvements, apaisez votre pensée et laissez-le entrer dans votre bulle de sérénité.

2- Jouez sur le ton et le volume

Face à des enfants qui posent problème, on comprend facilement comment on peut finir par se mettre à crier. Vous leur demandez de faire quelque chose mais ils ne le font pas. Vous élevez la voix et rien ne change. Vous criez et ils crient encore plus forts. Souvenez-vous que crier ne vous aide pas, et n’aide pas votre enfant non plus.

- Baissez la voix : au lieu de crier, diminuez le volume de votre voix. Changez de registre de voix.

- Baissez-vous pour être à la hauteur de votre enfant et regardez-le dans les yeux.

- Montrez-lui que vous êtes déterminée et que vous ne plaisantez pas.

Si vous criez pour obtenir ce que vous voulez, votre enfant vous imitera. Si vous savez rester calme dans les situations difficiles, votre enfant apprendra, lui aussi, à se comporter calmement.

Et vous diminuerez ainsi le stress de toute la famille.

3- Diminuez le bruit et favorisez le calme

Le bruit fait partie de la vie de famille, mais le plus souvent, la télévision reste allumée alors que personne ne la regarde, le téléphone sonne, etc…

Pourtant, le bruit en tant que tel est stressant. Le calme est reposant. Idéalement, ce qui serait bien, ce serait de passer au moins une soirée par semaine sans aucun bruit dans la maison.

4- S’accorder une pause avec son enfant

Dans un monde où tout doit aller vite, l’ordinateur, la voiture, les repas, l’école, les devoirs, accordez-vous et avec vos enfants une pause où vous ne faites RIEN.

Cela veut dire les prendre dans vos bras, fermer les yeux sur le canapé, être silencieux pendant 5 mn, prendre une grande respiration à 2 ou se regarder juste dans les yeux. Bref, accordez-vous des moments pour être et non faire.

5- Décidez de rester calme

Vous êtes la seule à pouvoir retrouver votre calme. Savoir que vous êtes celle qui peut vous aider à retrouver le calme est libérateur. C’est vous qui décidez de la manière dont la situation évolue et non votre enfant. Même si cela ne vous semble pas toujours évident, c’est vous qui commandez.

La première étape pour vous sentir plus calme, c’est de croire en vous et en votre capacité à gérer la situation (cela renvoie à la définition de la sérénité présentée en introduction).

Si vous sentez la tension monter, réagissez avant que cela ne s’aggrave. C’est vous qui vous connaissez le mieux.

6- Réfléchissez avant de parler et… respirez !

Pensez à ce que vous allez dire avant d’ouvrir la bouche. Comptez jusqu’à 3 avant de dire quoi que ce soit. Cela vous aidera à vous sentir maître de la situation au lieu de réagir au comportement de votre enfant.

Prenez 1 minute pour respirer. Calmez-vous avec chaque inspiration. Utilisez ce temps pour réfléchir à ce que vous allez dire.

7- Trouvez une alternative à votre accès d’impatience.

Quand vous êtes en proie à devenir vraiment énervée, demandez-vous comment faire autrement : respirer lentement, faire une pause de 3 minutes, quitter la pièce, passer le relais à son conjoint, relativiser, prendre un morceau de chocolat…

8- Ramener le calme à la maison

- Invitez le silence à la maison : éteindre sa télé par exemple ramène immédiatement le calme et le silence à la maison (testé et approuvé).

Montrez à votre enfant comment écouter le silence. 10 mn, chaque soir, éteignez radio, TV et autres appareils bruyants, tamisez la lumière et asseyez-vous confortablement pour goûter au silence de la nuit. Vous verrez que le silence est vivant et vous sentirez très rapidement s’installer le calme intérieur.

- Sachez déconnecter : interdire l’accès aux écrans, éteindre son portable et ne plus être joignable, il existe de nombreuses façons de « déconnecter ». A chacun le sien.

- Instaurez des « temps calmes » : 10 minutes, une demi-heure, une heure, le soir avant de se coucher, ou dans l’après-midi.

- La technique de la pause : la « pause » peut s’apparenter à la punition, au « coin » mais en plus positif. Quand le torchon brûle, elle vous donne du temps pour vous calmer, et votre enfant aussi. La pause vous donne une marge de manœuvre pour statuer sur la façon de régler la situation, cela vous donne le temps de retrouver vos esprits. Cela vous permet aussi de parler à votre enfant après avoir retrouvé votre calme et repris le contrôle de la situation. Vous pouvez lui dire ce qui ne va pas tout en évitant de dire des choses que vous regretteriez ensuite.

- Trouver le bon endroit pour la pause, sans distraction, le couloir par exemple.

- Expliquer à son enfant que ce temps doit servir à chacun d’entre vous pour réfléchir à ce qui s’est passé.

- Fixer un temps limite : 3 mn si enfant de 3 ans, 5 mn si enfant de 5 ans…

- Ne lui prêtez plus attention pendant toute la durée de la pause.

9- Pratiquez la "fermeté sereine"

Entre 18 mois et 3 ans, l’enfant rentre dans une période d’opposition (également qualifiée phase de « pré adolescence » du bébé) et met les nerfs des parents à rude épreuves.

Il dit non, se révolte contre les règles, crie et fait des bêtises. En fait, il teste la réalité et l’autorité représentée par ses parents. Il découvre ses propres besoins et ses propres envies.

Etant donné que ce nouveau besoin d’affirmation  se heurte à des résistances extérieures, et est systématiquement freiné, l’enfant essaie d’imposer sa volonté. Il devient rebelle et entêté jusqu’à ce qu’il perde contenance et soit sujet à un terrible accès de colère. Comme il n’a pas encore appris à contrôler ses sentiments, il les exprime quelquefois violemment.

C’est justement à ces moments-là qu’il faut instaurer des règles de vie, des rituels, en étant très attentif à ce qu’il les comprenne.

Si vous rentrez dans la bataille en faisant régner la terreur, la menace, la violence, vous obtiendrez des résultats de court terme, basés sur la peur et non sur la compréhension.

Pendant la phase d’opposition, votre enfant a encore plus besoin d’être compris et rassuré, car c’est une période difficile pour lui aussi.

1- Lui montrer qu’on le comprend : en fait, son comportement ne dissimule aucune mauvaise intention. En réalité, il lui manque les mots pour pouvoir exprimer ses sentiments.

On peut justement l’aider en lui disant : « Tu es très en colère parce que… »

2- Attendre patiemment la fin de la colère.

Le mieux est de serrer votre enfant contre vous et de le consoler. Quoiqu’il en soit, prenez-le toujours au sérieux.

 3- Etre gentil mais ferme.

ll ne s’agit en aucun cas de briser la volonté de son enfant. Il ne faut pas en faire une histoire de pouvoir.

4- Enfin, faire attention au vocabulaire qu’on emploie :

Au lieu de « tu dois », préférez par exemple : « nous dînons maintenant » et prévenir suffisamment à l’avance. Nous devons être fermes et souples en même temps, en ayant aussi recours à l’intelligence et à l’humour de votre enfant.

Car il peut vous démontrer toute son intelligence si vous le considérez comme un adulte « en devenir » et non comme un petit qui doit être dressé.

La fermeté sereine est la meilleure riposte aux cris et à la colère.

10- Choisissez vos batailles

Imposez des limites pour ce qui a réellement de l’importance pour vous (vos valeurs), pas pour tout ou n’importe quoi, au risque de noyer votre enfant sous des « ne fais pas ci, ne fais pas çà », et de brouiller le message.

Lui ne saura pas non plus faire la différence entre ce qui est important et ce qu’il ne l’est pas.

Faire une distinction entre les points ou les principes sur lesquels vous ne transigez pas (le respect, le fait de taper, etc…) et les petites choses sans importance. Cela évite de s’énerver pour un rien.

Enfin, soyez claires avec ce que vous leur demandez : les messages contradictoires sont anti-constructifs.

Oui, c'est oui et non, c'est non.

L’enfant saura percevoir la moindre hésitation et s’immiscer dans ce qu’il décèlera comme une faille. Il est important que le parent soit sûr de lui quand il demande quelque chose à son enfant. C’est une question de confiance.

A vous de jouer !

- Réfléchissez à ce qui changerait pour vous, et votre famille, si vous pouviez être plus calme, particulièrement quand vous êtes fatiguée et stressée et que votre enfant vous pousse à bout. 

- Souvenez-vous de la dernière fois où vous avez perdu votre calme avec vos enfants ? Imaginez maintenant la même scène mais en vous imaginant réagir calmement à cette situation. 

 

Source : zen-et-organisee.com