L`amour au travail, si courant mais si risqué!

On connaît tous des couples qui se sont formés au bureau. Mais une relation amoureuse au travail présente des risques qui vont bien au-delà de la peine de cœur.

On ne mélange pas travail et vie amoureuse. Tout le monde connaît le conseil, mais pas grand-monde ne l’applique. Un salarié sur trois a déjà eu une relation amoureuse avec un(e) collègue, selon une enquête Technologia/UMC.

Il faut dire qu'on passe une grande partie de notre vie au bureau. Du coup, pour les célibataires (et pas qu'eux, mais on ne va pas s'étendre sur ce sujet), c’est un lieu de rencontres comme un autre. D'ailleurs légalement, rien ne vous empêche d’avoir une relation amoureuse au travail. L’employeur n’a pas le droit de vous l’interdire. Ni de vous muter ou de vous licencier si vous êtes en couple avec un collègue. Même si l'élu de votre cœur est un supérieur hiérarchique.

Des sanctions si le perso nuit au pro

Pour autant, les risques sont nombreux et inquiètent les RH. Les éventuelles confusions entre séduction et harcèlement, les potentiels conflits d’intérêts, le favoritisme... Et puis il y a les risques de l’après-rupture. L’enquête Technologia atteste que 7 amourettes de bureau sur 10 débouchent sur des relations qui durent. Mais pas forcément pour la vie. Alors si l'affaire capote, la vie de bureau peut vite devenir l'enfer. Quoi qu’il arrive, évitez toute mesquinerie. Dès lors que votre vie personnelle produit des effets négatifs sur l’image ou l’activité de l’entreprise, vous risquez des sanctions.

Pour éviter tout dérapage, quelques conseils de spécialistes

1. Certes, en amour, on ne choisit pas, mais autant que possible, évitez de choisir pour partenaire quelqu'un avec qui la relation hiérarchique est déséquilibrée. L'idéal, c'est qu’il travaille dans un autre service.

2. Sachez que rien ne vous oblige à informer votre hiérarchie du fait que vous entreteniez une relation privée avec un autre salarié. D’ailleurs, les spécialistes recommandent de n’en parler à personne. Et encore moins de se galocher à la cafétéria.

3. Pour rappel, tout acte contraire à la décence dans les locaux est passible de licenciement.

Et dites-vous qu’au travail, les conséquences d’un échec amoureux prennent une toute autre ampleur que la simple peine de cœur. Un salarié sur 10 aurait déjà démissionné après une rupture au bureau.

 

Source : bfmbusiness.bfmtv.com