Rester assis trop longtemps au travail nuit à la santé

Rester assis trop longtemps au travail nuit à la santé : Le travail c’est la santé… A condition de ne pas rester assis trop longtemps. Une étude publiée récemment prouve que le fait de prendre régulièrement des pauses (café, cigarette…) et donc de ne pas rester devant son bureau réduirait les risques de cancers.

Des chercheurs de différents pays sont arrivés à la même conclusion : travailler tout le temps assis a des conséquences négatives pour la santé et accroît le taux de mortalité des employés concernés. L'American Cancer Society a avancé les chiffres suivants : les personnes assises plus de six heures par jour ont un taux de mortalité 20% supérieur à celui des salariés passant moins de trois heures assis sur sur une chaise. Ce taux est de 40% chez les femmes. Une autre étude, réalisée en Australie, lie même la position assise au cancer. Occuper pendant plus de dix ans un emploi où on bouge très peu, double les risques d'apparition du cancer, notamment colorectal.

Sans la publication de ces études, on se doutait déjà que rester assis trop longtemps au travail pouvait avoir des conséquences sur le poids des employés et intensifier les risques d'obésité. Dans un article du Courrier International, Marc Hamiltion, scientifique au Centre de recherche biomédicale Pennington, aux Etats-Unis, explique : « Un homme assis brûle moins de calories qu'un homme qui marche. Les muscles deviennent aussi réactifs que ceux d'un cheval mort. Cela peut entraîner notre métabolisme dans une spirale négative ».

Heureusement, il existe des méthodes simples pour éviter ces désagréments. Ceux qui exercent un emploi où ils sont obligés de rester longtemps assis doivent essayer malgré tout de multiplier les déplacements. Il suffit par exemple de se rendre plus souvent à la photocopieuse, à l'imprimante, à la machine à café, auprès de ses collègues, ou d'aller déjeuner le plus loin possible de son lieu de travail lors de la pause du midi, afin de marcher au maximum. Certes, les patrons pourraient voir ces pratiques d'un mauvais oeil, mais ils se réjouiront quand ils constateront une baisse du nombre d'arrêts maladies dans leur entreprise.

 

 

Source : Autre presse