Des adolescents perdent des doigts de leurs mains dans le jet de pétards

Malgré l’interdiction de l’usage des pétards par le Ministère ivoirien de l’intérieur à la veille des fêtes de fin d’année, les personnes de tout âge prennent plaisir à violer cette régulation pour exulter aux détonations de ces accessoires une fois enflammés.

A Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Séri Joël, Salif Ousmane et Konaté Yacouba, tous des adolescents pourront rendre témoignages des effets pervers et mutilants de ce qu’ils appellent communément les « Bangers ».  Ce sont au total huit (08) doigts que Séri Joël, Salif Ousmane et Konaté Yacouba ne pourront plus retrouver pour s’être exposés au danger de l’usage des pétards. Dans la nuit de la Saint-Sylvestre, ces trois gamins ont reçu la visite de la ministre ivoirienne de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Dr Raymonde Goudou Coffie, qui a effectué sa traditionnelle visite des Centres hospitaliers universitaires et des Hôpitaux généraux du District d’Abidjan, Côte d’Ivoire. Au nombre des victimes des « Banger » dans la nuit du 31 décembre 2017, Salif Ousmane, aura le plus important passif avec trois dynamités, accident survenu alors qu’il voulait se saisir du pétard déjà enflammé pour le retourner à l’envoyeur dans une « attaque » de groupes qui se défiaient aux jets de ces projectiles.

 

Source : burkina24.com