À la rencontre de Jeannette Kagamé, cette dame au grand cœur …

Elle continue d’imposer son style aux Rwandais depuis de nombreuses années. Jeannette, la Première dame, séduit surtout pour ses nombreuses actions sociales.

Elle a fêté ses 55 printemps, il y a juste un mois. Mais Madame Kagamé reste encore belle comme la lune et toujours engagée pour son pays. Son idylle avec Paul dure depuis 28 ans et les deux tourtereaux nagent inlassablement dans le bonheur. Jeannette Nyiramongi, de son vrai nom, n’a pourtant pas toujours connu la joie. Née de parents rwandais tutsis exilés, elle a dû rallier le Kenya en 1983 afin de pouvoir poursuivre ses études. C’est d’ailleurs là-bas qu’elle a commencé à travailler dans la succursale de l’entreprise française, Spie Batignolles, après ses études supérieures.

Lorsqu’elle rencontre Paul Kagamé, pour la première fois en 1988, elle fond. A l’époque, chef du renseignement militaire rwandais en Ouganda, l’actuel chef de l’état rwandais met les petits plats dans les grands pour la séduire. Et il y arrive puisque l’année d’après, ils se marient à Kampala. Devenu patron du Front patriotique rwandais en 1990, Paul Kagamé confie sa moitié à sa sœur, vivant en Belgique. En 1994, à la fin de la guerre, Jeannette remet (enfin) les pieds à Kigali et retrouve son époux. Devenue Première dame en avril 2000, Jeannette se tourne vers l’action sociale. Surtout dans l’éducation et la santé. Elle a d’ailleurs fondé l’école privée Green Hills Academy, située dans le quartier de Nyarutarama.

La famille Kagamé au grand complet

Les quatre enfants Kagamé (trois garçons et une fille) y ont été scolarisés. Jeannette met l’accent aussi sur l’aide aux sidéens. Celle qui refuse d’exercer toute influence politique sur son mari, possède une ferme d’une quarantaine d’hectares au bord du lac Muhazi, unique propriété familiale comme le révèle le confrère Jeune Afrique.

Jeannette et Paul, c’est un couple fusionnel, affirment plusieurs rwandais. Souriante, chaleureuse, religieuse, positive et surtout simple, la « maman » du peuple rwandais refuse les projecteurs. Ne dit-on pas qu’on vit mieux loin des caméras et autres appareils photos ?

 

Source : diasporas-news.com

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